Poème en presqu'impro d'il y a quelques jours...
J'ai été cueillir les fleurs le dimanche
D'un bois aux feuilles d'argent
Les pas se pressent, l'esprit se relâche
La voix se laisse aller au vent
Ils sifflent, ils virevoltent, touchent
Les fils qui jaillissent de mon cœur
Vers l'écorce sèche d'une souche
La sève récolte le sang, la chaleur
J'irai encore verser mes larmes dorées
Sous le soleil, qu'un amant doux donnera
Les branches se courbent encore à l'orée
Entre chien et loup, l'âme chantera
Les pétales se dispersent et courent
Suivent la toile, suivent la roue
Des dédales de vies qui naissent d'amour
S'envolent et se déposent sur nos joues
Enraciné entre ciel et terre
Le temps traverse mers et rivages
Vole, aussi vivace qu'un courant d'air
Les minutes s'attardent dans les feuillages
Serais-je moi aussi un esprit du lieu
Observant les saisons sous la peau
Garderais-je toujours un air curieux
Saurais-je distinguer le vrai du faux
J'irai m'accrocher aux branches vertes
Par mes jambes, mes bras suspendus
Respirer, puiser l'Inspiration découverte
En ferai sortir les sons entendus
Fermer les yeux sur les lendemains
Laisser venir ce qui y vient peut-être
Tendre l'oreille, tendre les mains
Vers le chêne, le frêne, ou le hêtre
La terre noire nourrit l'enfant
Le fleuve taché d'esquisses le berce
L'inachevé se poursuit lentement
Le feu se lâche, le temps se perce
Je respire enfin à plein poumons
Je sais que je ne sais presque rien
Au fond d'une vallée, au sommet d'un mont
C'est sous mon arbre, que je suis bien
Une place parmi ceux qui ont voyagé
Foulé la terre de mes ancêtres
Qui ont laissé leurs mots imagés
Flotter dans l'air, devenir êtres
Je suis de ces sons qu'on peut entendre
Parfois, quand vient l'heure soufflée
Celle de se taire, de se détendre
De sortir du chaudron et de respirer.
D'un bois aux feuilles d'argent
Les pas se pressent, l'esprit se relâche
La voix se laisse aller au vent
Ils sifflent, ils virevoltent, touchent
Les fils qui jaillissent de mon cœur
Vers l'écorce sèche d'une souche
La sève récolte le sang, la chaleur
J'irai encore verser mes larmes dorées
Sous le soleil, qu'un amant doux donnera
Les branches se courbent encore à l'orée
Entre chien et loup, l'âme chantera
Les pétales se dispersent et courent
Suivent la toile, suivent la roue
Des dédales de vies qui naissent d'amour
S'envolent et se déposent sur nos joues
Enraciné entre ciel et terre
Le temps traverse mers et rivages
Vole, aussi vivace qu'un courant d'air
Les minutes s'attardent dans les feuillages
Serais-je moi aussi un esprit du lieu
Observant les saisons sous la peau
Garderais-je toujours un air curieux
Saurais-je distinguer le vrai du faux
J'irai m'accrocher aux branches vertes
Par mes jambes, mes bras suspendus
Respirer, puiser l'Inspiration découverte
En ferai sortir les sons entendus
Fermer les yeux sur les lendemains
Laisser venir ce qui y vient peut-être
Tendre l'oreille, tendre les mains
Vers le chêne, le frêne, ou le hêtre
La terre noire nourrit l'enfant
Le fleuve taché d'esquisses le berce
L'inachevé se poursuit lentement
Le feu se lâche, le temps se perce
Je respire enfin à plein poumons
Je sais que je ne sais presque rien
Au fond d'une vallée, au sommet d'un mont
C'est sous mon arbre, que je suis bien
Une place parmi ceux qui ont voyagé
Foulé la terre de mes ancêtres
Qui ont laissé leurs mots imagés
Flotter dans l'air, devenir êtres
Je suis de ces sons qu'on peut entendre
Parfois, quand vient l'heure soufflée
Celle de se taire, de se détendre
De sortir du chaudron et de respirer.